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Histoire et patrimoine

Porte du XIème siècle
Porte du XIème siècle

L'église (XIème siècle)

Cadastrée en 1833, Astillé a une superficie de 2073 hectares. La commune est située sur un immense plateau sur lequel aucun cours d’eau ne la traverse. Le bourg est placé au centre de ce territoire avec en son cœur l’église de la Sainte-Vierge (XIè siècle). De période romane, elle a conservé de cette époque la porte du midi et une petite voussure ainsi qu’une fenêtre au Nord. Différentes restaurations ont été réalisées au XVè et au XVIIIè siècle. De grands seigneurs ont été présents sur la commune notamment ceux de la Ragottière qui gardèrent la seigneurie de la paroisse pendant plusieurs siècles et ceux de la Saudraie.

La révolte vendéenne et la chouannerie

Victor Hugo a fait une halte dans la commune au Bois de la Saudraie. Il retrace d’ailleurs cette traversée dans son livre « Quatre-vingt treize qui évoque la Révolte vendéenne et la Chouannerie » :

Dans les derniers jours de mai 1793, un des bataillons parisiens amenés en Bretagne par Santerre fouillait le redoutable bois de la Saudraie en Astillé....

Livre premier. Le bois de la Saudraie

Jambe d'argent, figure historique de la commune

Jean-Louis Treton, appelé Jambe d’argent est né dans notre commune aux Petits Aulnais. Fils de paysan, il a été élevé chez ses grands-parents à la Havardière situé route d’étrogné à Astillé.

Berger dans une métairie, il a été blessé à 12 ans à la jambe gauche. Sa blessure mal soignée ne lui permettait pas de reprendre un travail. Grâce à des personnes du canton, il a été hospitalisé à Angers. Sa plaie étant jugée incurable, les médecins la lui protégèrent par une plaque métallique d’où l’origine de son surnom, jambe d’argent.

Durant plusieurs années mendiant, il décida de devenir batelier avant de rejoindre Les Vendéens à Candé, une armée anti-républicaine. Ses multiples combats et sa rencontre avec Jean Chouan en firent un chef de la chouannerie estimé et surtout redoutable. Malheureusement, le combat aura eu raison de lui puisqu’il décèdera le 27 novembre 1795 à Cosmes et sera inhumé au cimetière de Quelaines à l’actuelle place de l’église (53).

ASTILLE - Route de Cossé-le-Vivien - Ancien Hôtel des Voyageurs